Collaboration avec les autres intervenants

L’intervention d’un service MJPM est conditionnée par une altération des facultés mentales de la personne. Altération qui ne permet plus aux intervenants de droit commun (services sociaux départementaux, services de santé, banque …) de réaliser leurs missions. Pour remédier à cette problématique, le SMJPM se substitue à la personne protégée pour gérer son budget mais n’a pas vocation à se substituer aux autres intervenants.

La Personne protégée reste bénéficiaire du droit commun et donc reste en droit de bénéficier des différents services sociaux comme tout autre citoyen.

Le tuteur ou le curateur en défenseur des droits de la personne se doit de solliciter, obtenir et éventuellement coordonner l’action de l’ensemble des intervenants (services sociaux, aides ménagères, services de soins, services de suite…).

Les réunions de synthèse organisées par ces services ou par l’AT92 sont indispensables au travail de coopération et à la cohérence des actions menées en faveur des personnes protégées.

Dans tous les cas, un travail d’informations et d’explications en direction des réseaux est indispensable pour préciser le cadre de l’intervention du SMJPM et les limites de l’exercice des mesures de protection.

Cet échange m’a d’abord permis de mieux comprendre le métier puis d’être plus précis dans mes demandes.

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A ce titre le CREAI des Hauts de France avec le soutien de Direction régionale de la cohésion sociale a élaboré un guide de coopération destiné aux professionnels du social, médico-social et sanitaire consultable ici

Cartographie des interactions des intervenants et de l’AT92